Les nouveaux programmes de mathématiques des classes préparatoires scientifiques comportent un paragraphe spécifique sur l’utilisation des outils de calcul formel.

On peut y lire que :

"Les étudiants doivent être entraînés à l’utilisation en mathématiques d’un logiciel de calcul symbolique et formel pour la résolution de problèmes, la formulation de conjectures, ou la représentation graphique de résultats.

L’utilisation de ce logiciel évite des calculs fastidieux, et permet l’étude de situations complexes hors de portée des techniques traditionnelles. Ils doivent pareillement savoir utiliser une calculatrice possédant des fonctionnalités de calcul formel.

Ils doivent également savoir utiliser une calculatrice programmable, dans les situations liées au programme de mathématiques. Cette utilisation permet notamment la mise en oeuvre d’une partie des algorithmes du programme, à l’occasion des travaux pratiques de mathématiques.

Ils doivent savoir programmer une instruction séquentielle, une instruction conditionnelle et une instruction itérative comportant éventuellement un test d’arrêt."

En ce qui concerne le calcul formel, il s’agit d’une évolution importante, que l’on retrouve également dans d’autres concours, comme par exemple au Capes ou à l’agrégation de Mathématiques.

Il est important de savoir que l’utilisation de Maple est directement évaluée lors des épreuves orales de certains concours. Par exemple, en PSI, cela concerne les épreuves d’oral du concours centrale-supelec, ou encore de l’ENSAM.

La qualité du travail qui aura été fourni en première année lors des TD sur Maple peut être un élément particulièrement important pour la réussite de ce type d’épreuves.

L’utilisation d’un outil de calcul formel ne s’improvise pas... Il est important de savoir quelles en sont les limites, les particularités de fonctionnement... Une pratique aussi régulière que possible est donc particulièrement importante, que ce soit sur une calculatrice formelle, ou avec Maple.

Les calculatrices formelles sont autorisées dans certaines épreuves écrites ou orales des concours d’entrée dans les grandes écoles scientifiques, que ce soit en mathématiques ou en physique.

Le fait d’être familiarisé avec leur utilisation dès la première année peut donc être un atout important.

Attention, cela ne vous dispense pas de savoir aussi vous en passer dans les épreuves où leur utilisation est interdite !

Cela est par exemple assez systématiquement le cas au concours CCP dans la filière PC (mais pas dans la filière PSI), ou encore dans les épreuves du concours commun Mines-Ponts.

Les notices décrivant l’organisation des épreuves des différents concours précisent en général si les calculatrices sont ou non autorisées pour telle ou telle épreuve. Ces notices sont accessibles sur internet (depuis le site de la SCEI).

Vous trouverez ci-dessous la page 6 du programme de MP, qui précise les exigences en matière de calcul formel. On trouve une formulation similaire dans le programme des autres filières.

L’autre document est un document de formation à l’utilisation du calcul formel.
Une rapide lecture des premières parties (pages 1 à 18) peut vous permettre de découvrir rapidement certaines particularités des outils de calcul formel.
La suite du document est plus technique, et ne concerne que ceux qui désireraient vraiment appronfondir ces questions !